Le processus de base d’Arthur est très simple
- Arthur observe, avec nos organes sensitifs que nous lui prêtons ;
- Arthur stocke nos observations ;
- Arthur compile ces informations ;
- Rétroaction : Arthur réagit et nous fournit une vision synthétique de ce que nous avons observé.Ensuite, nous réagirons ou non dans notre environnement, en le modifiant, ou non. Quoi que l’on fasse, ce milieu agit ou réagit : il évolue.
On peut réactiver le processus de base autant d’itération qu’on le désire, dans le temps ou dans l’espace (en plusieurs lieux). Plus il y aura de lieux, plus il y aura de répétitions, plus Arthur sera efficace. Lorsqu’on aura mis en œuvre le processus de base suffisamment de fois, Arthur commencera à devenir performant, (ou non…)
Ce sont ces quatre phases que nous allons vivre ensemble
1ère phase : Observation
Il y a trois choses à définir :
1 – Qui observe ?
Toutes les personnes qui se sont inscrites dans la phase 1. Et si vous n’êtes pas encore inscrit, reportez vous à l’article : http://projet-arthur.org/?p=68
2 – Qu’est ce qu’on observe ?
Le but de cette phase est de se mettre d’accord sur les critères de la parcelle qu’il va falloir observer. C’est au groupe de se mettre d’accord. Voila la règle du jeu :
On part de la réalité des observations que chacun fait chez lui. Chacun va sur sa parcelle et cherche deux zones sur son terrain qui marquent une hétérogénéité par rapport au problème étudié – par exemple une attaque de limaces -. Ensuite, on regarde s’il y a d’autres éléments qui pourraient accompagner cette hétérogénéité. Par exemple : la couleur de la terre, qui n’est pas tout à fait identique dans les deux zones, la densité de la végétation…
On en fait une petite liste. Ensuite, on va la saisir dans un « tableau partagé »
On peut faire un peu de bibliographie, ou/et prendre conseil auprès d’un « spécialiste » pour identifier d’autres critères environnementaux qui peuvent influencer le problème. Les données sont insérées dans le tableau :
Il est très intéressante que des spécialistes participent à cette réflexion, mais on s’impose comme règle de toujours partir de la réalité des ressentis des participants.
On peut constituer ainsi des listes, quelques fois très importantes : pour l’instant, la plus grosse a contenu 216 variables (observables en 2heure de temps sur la parcelle)
3 – Comment on observe ?
Pour chaque critère, il faut aborder sa définition pour que les participants mesurent la même chose. Il faut bien être d’accord qu’on observe des hétérogénéités, c’est à dire des différences :
- Par exemple, c’est quoi une différence de renoncule ? Cela peut être plus de renoncule d’un coté que de l’autre…
- Par exemple : c’est quoi une différence de couleur du sol ? Cela peut être plein de choses : plus ou moins noir, plus ou moins brun, plus ou moins rouge…
- Autre exemple, c’est quoi une différence d’ombre ? Cela peut être : plus ou moins proche d’un arbre, plus ou moins au nord d’une haie,…
Et lorsque chaque participant ressentira bien les définitions, on passera à la phase 2.
Moi, je pense qu’il serait bon de noter:
1) les zones à observer ( exemple piquetage avec cordeau, attribuer un nom)
2) les cultures précédentes
3) la couvertures végétale des plantes présentes au début et de mois en mois
4) la description des arbres environnant et leurs distances , si ombrage (heures soleil / ombre)
4) Nature de la surface du sol observé, (+-sable,+- argile) couleur (avec un nuancier commun sur , sol sec, et sol humide) nombre de turricule sur une surface par exemple de 10cm2
5) la date et la nature du paillage et l’épaisseur
6) les interventions humaine, nature, date
7)la natures et les dates des semis et plantations
8) les mesures mensuelles, largeur auteur des plantes, légumes observés
9) observations de la faune, des maladies