Notre première partie

Voila, ça commence …
Première phase, il nous faut rassembler quelques personnes qui partagent un problème : il faut juste que ce soit un vrai problème, observable sur votre terrain.

Chaque personne doit être en mesure d’aller l’OBSERVER sur place. Il y aura donc des phases en groupe sur cette page et des phases à l’extérieur, face au problème.

Nous verrons les phases suivantes ensuite. Pour faire simple, nous proposerons une approche : une méthode d’observation et un outil pour nous aider à mieux y voir.

Et nous verrons ce que nous pouvons en faire
Et nous verrons ce que cela nous apprendra…

Pour l’instant : présentez-vous brièvement et parlez-nous de votre problème…

24 réflexions au sujet de « Notre première partie »

  1. Je veux bien me lancer :
    Certes, j’ai des limaces dans mon jardin et il leur arrive encore de ne plus me laisser grand chose. C’est le cas en ce moment sur les deux dernières buttes que nous avons créées…
    Mais le vrai problème qui m’inquiète, c’est l’hétérogénéité de mes productions : il y a des endroits où beaucoup de choses poussent plutôt bien, et d’autres endroits, pourtant pas forcement éloignés, où ça pousse plutôt mal. J’aimerai bien explorer cette question…

    1. J’ai à peu près le même problème, certaines plantes poussent bien à certains endroits alors que j’y ai planté / semé beaucoup d’autres espèces. Je n’ai, pour l’instant, pas de réponse

  2. Bonjour,
    Je vais installer une micro-ferme gérée en permaculture sur un terrain de 3ha, le cœur de l’activité sera une serre avec un point de vente à l’intérieur. La construction commencera un peu plus tard dans l’année. 2016 serra ma première année de production. Mon problème est que le terrain est infesté de mulots, j’ai placé 5 piquets à rapaces il y a 1 an, ils sont utilisés mais ça ne semble pas impacter la population de mulots. Il y a aussi la visite de renards mais idem. La parcelle était utilisée comme prairie de fauche et l’année dernière j’ai mis de l’épeautre en espérant nettoyer la terre du rumex. 300m de haies mellifères ont étés plantées pour servir de coupe vent. Nous sommes situé dans les Ardennes belges à 510m d’altitude. Le sol est surtout limoneux sur une base de schiste. Le ph est de 5.5. Un ruisseau traverse la parcelle mais à besoin d’être curé car il rend la terre trop humide à certains endroits. Bonne journée. Denis

  3. Bonjour,

    le problème qui me tient le plus à cœur est la présence de chardons dans un champ.
    Ce champ (celui d’un ami) a été acquis pour tendre vers l’autonomie. Il est aujourd’hui assez peu exploité, l’accent ayant été mis jusque là sur le potager à proximité.
    Personnellement je vois les chardons comme un élément de biodiversité mais les voisins pas du tout. Ce sont des agriculteurs orientés monoculture productiviste avec renfort en masse de la chimie. Et il n’aime pas le chardon qui a manifestement une fertilité débordante et une résistance certaine à leur produits. Donc il demande qu’il y ait une lutte contre les chardons et ils s’appuient sur la loi (Arrêté du 31 juillet 2000 établissant la liste des organismes nuisibles aux végétaux, produits végétaux et autres objets soumis à des mesures de lutte obligatoire ).
    Par son côté fortement anthropique ce problème me semble particulièrement intéressant.
    Est-il partagé par d’autres ?

  4. Bonjour,
    Je cultive mon jardin selon la méthode Soltner c’est à dire par
    apport de matière pour « étouffer » les adventices au fur et à
    mesure de leurs apparitions.
    Cela fonctionne remarquablement bien, le sol s’humifie, les légumes
    deviennent de plus en plus gros. Cependant, cela fait le bonheur du
    « chiendent », les racines souterraines nagent dans le bonheur, le
    paillage chaud et humide lui est propice.
    Alors est ce que cela nuit au rendement?
    Et si il faut lutter que faire?
    Voila pour ma petite question.

  5. Bonjour.

    J’ai lis que vous cherchez des personnes pour observer/mettre en
    commun des problèmes en agriculture, et je voudrais volontiers
    collaborer avec vous. Je suis un petit potager/vigneron galicien
    (https://fr.wikipedia.org/wiki/Galice) [pas très chaud, pas très
    froid, terrain atlantique avec beaucoup de pluie, sols sableux
    granitiques]. Mes principaux problèmes sont:
    -Jardin
    J’essaie d’appliquer des techniques comme le paillis ou le
    non-labourage, mais je dois faire front à une énorme population de
    limaces/escargots (heureusement géré grâce à la conférence donnée
    par Hervé sur ce sujet, mais encore avec des problèmes) et avec
    beaucoup de campagnols aussi.
    -Vigne (en bio)
    Très forte pression du mildiou et du botrytis. J’ai appris à
    contrôler le oïdium avec de la lécithine, mais contre le mildiou je
    dois encore utiliser du cuivre.
    -Sols encore un peu compactés suite à des années de désherbant et
    labour très intensif, ce qui a aboutit a une forte pression de
    l’armillaire (qui s’est fortement réduite depuis 4 ans avec le
    non-labour).

    Si avec tout ça je pourrais vous être utile, je suis à votre
    disposition.

    Avec les meilleures salutations
    Paco

    1. Je suis rassurée de lire que des producteurs vignerons font l’effort de tenter un changement vers la Vie plutôt que rester dans la facilité mortifère du chimique.
      Merci
      Je boirai votre vin si je peux en trouver.

      1. Merci bien, Marguerite. Pour le moment je ne suis qu’un très très petit vigneron, mais il y en a beaucoup qui m’ont précedé dans ce chemin.

  6. Bonjour à tous,
    Il y a plus de 3 ans, j’ai fais des carrés. Cartons ,terre de butes, feuilles ,gazons et buches moitier enterrées en générale, il y a des fleurs des aromates et parfois des arbres ou buissons fleuris et au milieu de tout cela je plante des legumes. Tous mes carrés fonctionnent très bien sauf 2 et surtout 1.
    Un olivier mort, l et les plantes légumes vivotent,il n’y a pas d’aromate dans celui-ci! Je mettrais des photos sur le site facebook projet Artur.
    Je suis en centre Bretagne.
    Élisabeth

  7. Bonsoir,
    je suis en train de réaliser le design de mon lieu (une ferme entourée de 7ha) et en attendant qu’il soit fait j’ai juste planté un carré de patate dans l’ancien potager. j’ai mis des patates sur environ 6m2 le tout paillé. celles ci ont merveilleusement bien démarré et j’avais de magnifiques pieds. puis un jour j’ai remarqué que le feuillage de mes patates était couché, je me suis approchée et tout avait été mangé par vraisemblablement un ou plusieurs rats taupier.
    que faire pour ne pas se faire piller (je suis d’accord de partager mais bon là. ..) sans avoir à sortir l’artillerie lourde ?

  8. Bonjour,
    j’ai bien une question :
    – j’ai une parcelle, assez ombragée car entourée de forêt qui n’en peut plus de vouloir y retourner (à la forêt), la pression de pâturage de mes brebis n’est pas suffisante car elles ne mangent pas la lignine et les petits arbres gagnent du terrain et de la hauteur tous les ans (chênes, bouleaux, aubépines, trembles), que faire?
    Merci Arthur 😉

  9. Bonjour à tous
    Je rejoins Sven et Hervé dans leurs questionnements.
    Dans mes planches de culture pas très éloignées et traitées de la même façon, il y a des différences de fertilité hallucinantes!
    – Et aussi, je vois comment la terre s’améliore par le mulch de plantes diverses, rameaux broyés, non-labour, laisser les adventices etc…. mais mais mais, le chiendent et un autre truc – je crois potentille rampante (feuille un peu de fraise plus petit, stolons comme fraise, et grosse racine noire qui s’enfonce profond) prennent leurs aises de façon culottée (pour moi). Que faire?
    Mystère et boule d’Arthur :-)

  10. Le pelouse de la copropriété est tondue régulièrement (trop !). Mais tout espace de nature, même maîtrisé, offre des surprises parfois sublimes. En croyant voir une herbe arriver à monter en graine, j’ai découvert une orchidée.
    Spiranthes spiralis, avec ses petites fleurs discrètes au parfum suave s’est installée dans un espace que je croyais aseptisé.
    J’ai planté quelques morceaux de bois et les ai relié avec une corde pour la protéger. Puis-je faire mieux ? J’aimerai qu’elle se multiplie.

  11. Bjr. Je constate comme Hervé que sur un potager la pression limace, la fertilité peut être variable de buttes en butte… Cette lecture de la compréhension de ces variations reste bien mystérieuse. Rôle du précédent, du couvert, de la météo certainement un peu de tout ca.
    par rapport a la pression chardon, même si la vie est belle, les laisser grainer me semble un brun complexe. J’ai une pature a brebis envahit des chardons leurs gestions me posent question.

    1. Bonjour Christophe,
      si tu es aussi intéressé par la gestion des chardons,je te suggère que nous constituions un groupe sur ce thème pour commencer la première phase.
      Peut-être est-il intéressant de trouver aussi des lieux de référence proches des notres où ne pousse pas de chardons.
      Qu’en penses-tu ?

  12. Bonjour à tous,
    J’habite dans le Nord (59). J’ai une terre argileuse (venant de différents chantiers) et compacté à certains endroits. J’ai noté un fort développement de renoncule rampante… considéré comme toxique . De même mon potager a vite fait d’être envahi de renoncule rampante. Merci pour vos avis éclairés.
    David.

  13. Bonjour,

    J’habite à Toulouse et je cultive une petite parcelle (100 m2) dans des jardins familiaux. , Je ne suis qu’une jardinière amateur, instinctive et passionnée), et je ne sais pas si mon expérience peut être utile à Arthur.
    Je cultive cette parcelle depuis 8 ans de manière la plus naturelle possible, sans autre apport que mon compost « maison », recyclage total de toutes les sauvagines qui poussent librement et des restes de culture, quelques sacs de feuilles glanées dans le coin, et de paille bio achetée avec mes amies. Pas de travail du sol (grelinette de temps en temps), arrosage minimum. Phacélie, bourrache, nigelles, scabieuses, soucis, luzerne, arroche, sainfoin… se sont naturalisés et se ressèment en permanence. Je les coupe pour avoir de la place pour planter quelques légumes. Du coup le sol est presque tout le temps couvert (mais la terre mange beaucoup, et j’ai du mal à l’alimenter…)
    Le souci majeur est la généralisation de l’oïdium pendant presque tout le printemps et l’été sur bourrache, goji, scabieuses, courges, courgettes. Je pense qu’il se propage à partir de la bourrache (il y en a beaucoup) mais je ne me résous pas à la supprimer tant que je ne manque pas de place car c’est une plante très mellifère qi me fournit beaucoup de matière organique. De plus, je laisse toutes les plantes atteintes sur le sol ou au compost (de toute façon, les spores sont bien là). Finalement, est-ce vraiment un problème? Faut-il chercher à ré-équilibrer ? …

  14. Je suis intéressé par cette démarche qui semble très scientifique. Bien que mon approche terrienne soit de moins en moins scientifique, je suis curieux et souhaite en savoir plus, et connaître les besoins précis du projet, avant de voir ce que je peux apporter au collectif.

    1. Ma petite parcelle personnelle présente une forte hétérogénéité, avec une présence de chiendent, de renoncules et de liseron sur des zones bien déterminées. Les limaces n’ont pas de lieu de prédilection a priori (pour l’instant). Il y a des présences nombreuses de plantes spontanées et d’insectes.

  15. Le non travail du sol est simple (hors stabilité de la population de limaces) lorsque l’on repique des plants vigoureux dans un paillis fourni. Mais pour les semis je trouve cela beaucoup plus complexe et je souhaite l’observer, l’expérimenter.
    J’expérimente cette année 2015
    – le semi de carotte sans toucher le sol. l’objectif est d’avoir une méthode de production de carotte sans travail du sol, sans désherbage et sans démariage. Mes trois premiers essais on ratés et le 4 ième est en partie réussie. Je souhaite participer au projet pour mettre en commun mes observations et utiliser la méthode

  16. Bonjour,

    Les limaces sont généralement perçues comme une menace pour les cultures, et surtout le tournesol, et donc entraine une très forte colère chez les agriculteurs. Réaction normale car ils ont des pertes de production. Donc, pour limiter la prolifération de limaces, nous utilisons du SLUX ou du Metarex (antilimaces), et c’est normal car personne communique des alternatives. Sauf certaines… Qu’est ce qu’on remarque ? Dès l’instant que nous intervenons nous déréglons drastiquement les interactions et autorégulation des composantes de l’agrosystème. De ce fait, si plus de limaces, moins de carabes (consomme graine, vers de terre, limaces…) voire des carabes contaminés (limaces avec SLUX ou Métarex), donc décroissance des carabes, dommage nous en voulons aussi dans nos parcelles (à ce propos prospection entre 25 et 50m autour de leurs lieux d’habitation qui sont souvent sous des haies, arbres isolés etc.) et il semble qu’ils mettent plusieurs années à se reproduire. Donc il sont absents dès l’instant que les 1er pontes de limaces écloses à nouveau (2-3 par an) et ainsi de suite. A travers ce petit cheminement, des agriculteurs ont « accepté » les limaces, non pas par prise de conscience de leur intérêt mais par abandon de cette lutte infernale. Leurs idées : associés des plantes plus appétantes que la culture récoltée, éviter les semis en ligne, favoriser la prolofération des carabes entre autre (SCV, agroforesterie), etc… limace = problème qui peut être résolu par un raisonnement agronomique nouveau et un changement de regard sur elle… Les agriculteurs trouvent toujours des indices intéressants à approfondir et à s’approprier. Il faut savoir les saisir…mais surtout les expliquer et démontrer.

    Aubin

  17. bonjour à tous,
    je démarre une parcelle maraichage dans le sud toulousain avec l’ambition d’une agriculture de conservation des sols.
    Voici les premiers problèmes rencontrés et les solutions testées :
    – reprise de chiendent sous épais mulch de foin => occultation par bâche tissée
    – présence de jeunes pousses de chênes, de ronces et d’églantiers le long d’une vieille haie de chêne => passage d’une herse et arrachage des racines à la main, semis d’engrais vert et mulch léger
    – sol compacté, pauvre en MO et plutôt acide => fort amendement organique et calcique, mulch épais foin/paille
    La question est de savoir si le sol aura suffisamment de vie biologique pour se décompacter naturellement sous le mulch, ou si un passage d’outil à dents (grelinette, actisol, herse, etc.) sera nécessaire? Observations au printemps…

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